12 février 2022
TPST : 9h
Participants: Thomas, Jules, Ophélie, Mathieu, Adrien, Etienne
Je ne m’attarde pas sur la réunion au parking, François l’a déjà très bien résumé dans son CR.
Arrivés au TQS vers 10h30. C’est un poil gelé, mais pas de souci pour la descente. Thomas nous préviens tout de suite : ça va être long et physique.
Les quelques premières galeries annoncent la couleur : ça flotte. Et encore, il est tôt, et le soleil tape fort sur la neige aujourd’hui. Petite pensée pour le groupe qui passera par là plus tard dans la journée.
On arrive au P30. C’est Adrien qui équipe. Après un premier fractio, surprise, la corde ne touche pas le fond. Il manque ~ 10m. Pendant qu’Adrien fait un noeud pour rajouter une corde, Thomas et Mathieu tentent de raccourcir respectivement le fractio et la tête de puit.
Ça finit par passer et on presse un peu le pas pour rattraper le retard pris. Prochaine étape, un boyau tout lisse dans lequel on glisse comme un toboggan. Marrant sur les 10 premiers mètres, un peu agaçant sur les 100 qui suivent (je ne connais pas la longueur exacte mais c’est le sentiment). La suite, c’est le fameux méandre François. On progresse sur des mains courantes le long de vires glissantes. Beaucoup d’oppo et de désescalade casse gueule. Un cri résonne dans la grotte, Etienne s’est justement cassé la gueule. Plus de peur que de mal, il s’en sortira avec quelques bleus.
C’est la fin des réelles difficultés pour la traversée. On descend dans la Conciergerie pour une pause déjeuner bien méritée. Il est 14h30, on rencontre le groupe 1 avec qui on échange rapidement, puis quand tout le monde est bien requinqué, direction la salle Hydrokarst par une belle galerie spacieuse, agrémentée de très belles marmites. Thomas nous fait un rapide point géologie sur la formation des marmites. Etienne se trompe de direction, Thomas se moque, puis, un peu plus loin, Thomas se trompe de direction. Très vite on arrive à la salle Hydrokarst, (si mes souvenirs sont exacts, entre 15h30 et 16h).
Petite pause le temps d’enfiler les pantins et d’établir le plan pour la remontée. Adrien et Jules vont déséquiper. On va se retrouver avec un kit par personne, donc il faut s’attendre pour répartir la charge. Aussitôt partagée, cette info sort de la tête d’Etienne, qui va filer tout droit jusqu’au Saints de Glace. Un oubli qui lui vaudra les ires d’Adrien (désolé Adrien) et la condamnation à l’écriture de ce CR.
RAS pour la remontée. Quelques passages un peu labyrinthiques. Quelques escalades un peu expos mais rien de méchant. Ca flotte bien, tant mieux, les combis avaient besoin d’un coup de lavage. On se déséquipe au sommet du dernier puit et on sort vers 19h, ça caille, mais ça pourrait être pire (mieux que le -20 de l’année dernière (!)). On retrouve les deux autres groupes au parking.
Une super traversée, bien variée, et bien crevante (comme prévue). Vivement la prochaine !
Etienne