Samedi 26 janvier 2019 (sortie n°4 du cursus)
Dent de Crolles (massif de la Chartreuse)
Boucle Guiers Mort — Guiers Mort par le Solitaire et l’Escalier bis
Participants: Corentin, Cyrille, François, Julien, Pierre, Sébastien, Yves.
TPST: environ 10 heures.
Rendez-vous est donné à Saint-Pierre-en-Chartreuse à 7h30 devant la mairie. Tout le monde est à l’heure, mais nous rencontrons la première difficulté en matière d’orientation: une partie du groupe attend devant l’ancienne mairie (on peut encore lire l’inscription sur la façade…), tandis que l’autre attend devant la nouvelle (qui porte les symboles de la République), à 200m de distance. À ce stade de la sortie, il y a encore du réseau: le malentendu est levé à coups de
téléphone. Yves a assuré le service des pains au chocolat.
Déplacement du convoi jusqu’à Perquelin, sur un parking situé au départ des sentiers de randonnée. Il y a de la neige, mais la température est raisonnable (quelques degrés). Préparation de l’équipement de spéléo, qui est rangé dans les (gros!) sacs-à-dos, puis engagement sur le sentier pour une ascension d’une heure en raquettes. La trace a été faite, la veille, pour un fantomatique groupe de spéléo de Tours: nous ne les croiserons pas lors de cette sortie.
Nous atteignons le porche de la source du Guiers Mort, après un accès par une main courante. Équipement en mode spéléo à l’abri (relatif) du porche. Tout notre matériel nous suit jusqu’au fond de l’éboulis, qui est joliment nappé d’une solide couche de glace.
Il est près de 11h lorsque le groupe s’engage dans le Réseau Sanguin: on rampe, c’est étroit et plein de cailloux. L’idée est de s’entraîner à l’orientation. Armés de nos topos, nous tentons, avec plus ou moins de bonheur, de guider le
groupe à tour de rôle des volontaires.
Un duo de spéléos — connus des connaisseurs — nous rejoint: ils sont à la recherche d’un appareil photo perdu la veille. C’est Corentin, ouvrant la voie, qui mettra la main — ben oui, on était à quatre pattes dans cette zone (après le
puits Isabelle) — dessus.
Nous serons au point bas du puits de la Cascade (avec ses 5 fractionnements) vers 14h pour la pause déjeuner. Comme ce qui est dit sous terre doit rester sous terre, nous n’évoquerons pas les discussions à bâtons rompus sur les qualités de nos divers ustensiles de dînette… 14h50: nous sommes repartis pour la seconde moitié de boucle, celle qui descend. Le froid et le début de la fatigue commencent à se faire sentir. Le moral est toutefois intact.
Personne ne plonge dans la Piscine — l’eau y est pourtant cristalline… Le Labyrinthe est bas de plafond, humide et froid: la progression, à ce stade de la sortie, est réalisée à vitesse limitée — Yves ne parle presque plus… La main
courante de la vire de la salle de l’Ouragan est prise dans la glace qui verglace la paroi: on opte pour un rappel jusqu’au fond de la salle (il n’y a pas d’eau liquide).
Et c’est fini pour la partie spéléo: il est environ 20h30. Reste à redescendre vers les voitures…
Déséquipement du matériel de spéléo, équipement pour la descente en raquettes et à la frontale. À 22h, les voitures s’ébranlent, emportant leurs voyageurs fatigués et rêvant de tartiflette et autres fondues.
Au plaisir de vous retrouver pour la prochaine sortie.
Pierre
(Photo : François)